" JĠai vcu quinze
ans sur les rives du Rhne, partageant lĠexistence des pirates, des mariniers,
des sauveteurs.
Avec eux, jĠai appris aimer
le fleuve, et cĠest lui qui mĠa, le premier, donn envie de raconter des
histoires. Je lĠai quitt au moment o commenaient les grands travaux qui
devaient mtamorphoser la valleÉ
Le fleuve est en moi, et cĠest
avant tout pour revivre avec lui que jĠai cd lĠenvie de raconter lĠaventure
dĠun de ces hommes dĠun autre ge que la vapeur a fait disparatre.
JĠai t follement amoureux du
Rhne. JĠai rv durant toue mon enfance de navigation et de bateaux. JĠaime la
vie dure, le travail manuel, le combat fraternel avec les lments naturels.
crivant cette histoire dĠun homme amoureux de son fleuve et de son mtier,
nĠest-ce pas avant tout un de mes rves de toujours que jĠai tent de
vivre ? " (Bernard Clavel)
Bernard
Clavel voque donc ici avec passion lĠaventure des grands bateliers du Rhne,
qui pour ne pas mourir avec le progrs, lancent un dfi aux premires machines
vapeur. LĠhistoire dĠune tradition face lĠimplacable avance du monde
moderne.
" Le roman de Bernard
Clavel est dĠabord une tranche de vie sociale (É) Le drame de Philibert Merlin
est le drame des hommes devant la machine. Clavel le rend sensible dans un roman
robuste, travers un hros dont lĠauthenticit est peine ternie par quelques
traits conventionnels. " Extrait de La Croix,
26-01-1972.